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Boxer, culotte, pièces délicates… la lingerie féminine aussi mérite d’être lavée avec le plus grand soin pour traverser les saisons.
Les sous-vêtements sont les pièces les plus délicates de votre dressing et nécessitent donc des soins spécifiques au moment du lavage. Pas d’inquiétude, il suffit de suivre quelques règles simples pour éviter que votre culotte en dentelle préférée ne finisse effilochée. On vous explique tout étape par étape, à commencer par le tri !
Le tri avant lavage
Un boxer rouge lavé en même temps que votre ensemble blanc immaculé et vous voilà propriétaire d’un soutien-gorge rose bonbon. Pour éviter les drames, pensez à séparer les couleurs, mais aussi les matières ! Les noirs, les couleurs et les blancs ne doivent pas être lavés ensemble. Et si le coton et le synthétique supportent bien les passages en machine, il faut laver à la main la soie, la laine, le satin, mais aussi les corsets, bustiers, guêpières et les bas. Cette étape cruciale n’est cependant que le début.
À la main ou en machine, de la douceur avant tout
Adoucissants, eau de Javel, vinaigre… qui sont les faux-amis ou, au contraire, les meilleurs alliés de vos sous-vêtements ? Les pièces et matières fragiles se lavent à la main sans dépasser les 30°C, avec une lessive douce ou du savon de Marseille. On laisse tremper 5 minutes seulement et surtout, on ne frotte pas. Le lavage à la main, c’est un peu le spa de vos ensembles, alors on masse délicatement sa lingerie. On rince ensuite à l’eau tiède puis à l’eau froide.
Avant de lancer une machine, protégez vos soutiens-gorge en les glissant dans un filet. Pour les adeptes du « Do it yourself », une taie d’oreiller qui se ferme fera l’affaire. On n’oublie pas non plus d’attacher les agrafes. Là encore, il vaut mieux ne pas dépasser les 30°C pour préserver l’élasticité des matières. On privilégie aussi les programmes dédiés aux tissus délicats et les lessives liquides sans perborate et chlore, trop agressifs pour vos sous-vêtements. Attention ! Les adoucissants sont une fausse bonne idée. Ils peuvent cartonner les matières, abimer les élastiques et même provoquer des irritations cutanées.
Les remèdes de grand-mères
Petite astuce pour conserver les couleurs de vos sous-vêtements : juste après le premier lavage, rincez-les dans 1 litre d’eau avec un peu de vinaigre et un morceau de sucre, avant de terminer à l’eau claire. Évidemment, les ensembles lingerie ne doivent pas être lavés séparément pour éviter les écarts de couleurs. À la main ou en machine, l'eau de Javel est à bannir, car elle jaunit les fibres. Pour les traitements spécifiques, comme le nettoyage à sec, on vérifie les étiquettes. Vos culottes sont maintenant propres, mais vous n’en avez pas fini ! Le séchage, jamais en machine, a aussi son importance. Pour ne pas qu’elle se déforme, le « must » est de poser avec délicatesse votre lingerie sur une serviette éponge. On peut aussi laisser ses sous-vêtements à plat et à l’air libre. Surtout pas de sèche-linge agressif, de pinces à linge qui laisseraient de vilaines marques ou de radiateur trop chaud. Alors pour les plus pressées d’entre vous, on autorise un petit essorage original… dans une essoreuse à salade ! Une fois que vos sous-vêtements sont bien secs, vous pouvez les ranger. Les matières fragiles seront encore mieux préservées dans du papier de soie ou du tissu. Et puisque c’est l’été, on n’oublie pas nos jolis maillots à rincer après chaque baignade. On les lave ensuite soit à la machine, avec les mêmes précautions que pour la lingerie, soit à la main avec du gel douche ou du shampoing. Désormais, vos dessous passeront d’aussi belles vacances que vous !